mardi

à ma muse

Ô muse m'entends-tu ? Une ode imparfaite
se répand jusqu'aux cieux avec humilité,
ma voix tremble, à l'audace de cette fête,
ma joie chantant ta grandeur, loue ta beauté.

M'amusent les acrobatiques pirouettes
des mots et des sons qui te sont ainsi dédiés,
en souplesse dessinent, en mon cœur ta silhouette
aux souvenirs si crus, du plaisir de t'aimer.

Si ladres et si voyous, nos mots drolatiques
tendent entre nous d'invisibles élastiques
trahissant en chemin de l'un l'autre les secrets.

Que l'insuffisance des verbes impuissants,
ne forme une frontière à tous mes sentiments,
en hommage à ta gloire : tous les mots assemblés !

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